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dos

La technique PatCha - le corps et la voix : la respiration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Animation Wikipedia

 

 

la respiration

Les poumons :

Ce sont deux sacs élastiques inertes. Ils ne participent pas activement à la respiration, mais emmagasinent l'air inspiré, et le relâchent à l'expiration.

Le diaphragme :

C'est l'acteur principal dans la respiration. Il constitue la paroi qui sépare le caisson abdominal du caisson thoracique — c'est-à-dire qu'il partage le buste en deux. Établi sur le pourtour de la cage thoracique, sur le sternum et de chaque côté des lombaires (piliers), il a la forme d'une coupole.
Cette coupole agit comme une ventouse, qui descend en se contractant, inspirant ainsi l'air pour le faire entrer dans les poumons. L'entrée de l'air dans les poumons est due à la dépression créée par l'abaissement de la voûte qui créée un appel d'air intra-pulmonaire.

La respiration courante est presque entièrement effectuée par ce mouvement du diaphragme : il se relâche à l'expiration, provoquant une pression intra-thoracique qui chasse l'air des poumons.
Toutefois, dans la espiration abdominale, les côtes sont parfois négligées dans l'enseignement du processus, ce qui est préjudiciable à une bonne santé.

Le ventre :

Il est déformable, mais incompressible. Il est ainsi comparé à un caisson liquide, qui garde le même volume, tandis que la cage thoracique est déformable, mais compressible, c'est-à-dire que son volume est changeant. Lorsque l'air est inspiré, le volume du thorax se modifie, augmentant avec le volume gazeux. Le diaphragme descendant s'appuie alors sur la surface de l'abdomen qui, par son incompressibilité, dispense sa déformation sur les pourtours de l'abdomen qui se distend.

La pression interne :

Par ce mécanisme, nous entendons que dans une respiration libre, il est fondamental de ne pas sur-contracter le ventre ; sa rigidité entraîne une dé-coordination de la cage thoracique qui, portée raide à son tour au lieu d'être simplement ouverte et tenue, entraîne des dysfonctionnements préjudiciables à l'équilibre de la colonne vertébrale.

 

Exemple du souffle en pression interne


L'approche première est la souplesse.

Les côtes :

Elles vont accompagner le travail abdominal. Dans le mécanisme de la pression interne, les côtes s'ouvrent lors de l'inspire sur les côtés (en anse de seau) et le sternum s'élève légèrement. Les côtes se referment ensuite naturellement lors de l'expiration (à condition toutefois que le ventre soit suffisamment libre pour ne pas retenir cette fermeture.
On doit veiller lors de l'expiration à ne pas lâcher les muscles profonds du dos afin que la colonne n'épouse pas les variations de la respiration et maintienne sa statique en toute indépendance.

On retiendra :

- que la respiration naturelle est premièrement due au diaphragme.
- que le ventre doit être libre, et non contenu.
- que l'on ne confondra pas la "pression interne" avec une respiration forcée par un contrôle de la sangle abdominale. On rencontre, hélas, fréquemment cette respiration dans la pratique mal assimilée du yoga, mais aussi des techniques vocales (chant, comédie…) et dans toutes les disciplines qui nécessitent un contrôle habile du souffle.

précision :

Il est important de ne pas utiliser la mauvaise pratique de la pression interne, avec un serrage exagéré de l'abdomen qui servirait soit-disant à maintenir la position vertébrale. C'est une idée reçue, largement répandue, de croire que les abdominaux peuvent aider à maintenir notre dos. Les abdominaux sont en effet des muscles superficiels, dédiés aux mouvements thoraciques, les rotations entre autres ; ils n'ont que peu de pouvoir d'action sur le maintien vertical de notre colonne vertébrale.

 

Ce qu'il faut considérer :

Il y a un attracteur naturel à chacun qui favorise une respiration haute ou une respiration basse. Il peut être convenable de respecter cette tendance naturelle à chacun et à chacune comme point de départ de la détente à atteindre.